Contempt Creative Commons License 2006.11.25 0 0 119

Megütötték és ágyékon rúgták a néger rendőrt, amitől földre esett.

Ezután felállt és egy lövést adott le, ami átment egyik támadó tüdején és a lövedék eltalált egy másikat is.

A közelben álló rendőrök sem tudták, hogy a néger rendőr, az egyikük azt hitte, hogy feléjük lő a "nagy néger".

Egy másik szerint pedig "mindenki azt hitte, hogy egy külvárosi feketével verekednek".

 

 

"Jeudi soir, à l'extérieur du stade, vers la station de métro Porte-de-Saint-Cloud, «un groupe de supporteurs excités du PSG de la tribune Boulogne s'en prennent à un supporteur de Tel-Aviv qui a un drapeau aux couleurs israéliennes et le traitent de "sale juif"». Yanniv Hazout, 23 ans, de confession juive, «demande l'aide de l'agent en civil», qui lui «prête assistance, comme il se doit», selon la préfecture de police de Paris. En «mission discrète, donc en civil», ce membre du service régional de la police des transports, équipé d'un talkie-walkie, doit «assurer le contact en surface avec ses collègues dans le métro, et surveiller les véhicules de police». Témoin de la scène, Philippe Broussard, rédacteur en chef du service société de l'Express, spécialiste des hooligans, voit «un Noir d'une trentaine d'années» qui a «en main une grosse bombe de gaz lacrymogène et tente de faire face à une foule de plus en plus hostile. A l'évidence, il cherche à protéger quelqu'un situé près de lui, et lance à plusieurs reprises : "Reste derrière moi ! Reste derrière moi!"» écrit-il sur le site de l'Express. 

 

Saluts nazis. Selon un enquêteur, «les insultes et l'agression se reportent alors sur le policier antillais traité de "sale Nègre" et visé par des saluts nazis». Cerné par «150 supporteurs du PSG» qui scandent «Bleu-Blanc-Rouge, la France aux Français!», il court avec son protégé vers le McDonald's de l'autre côté de la place, mais n'a pas le temps d'y entrer, «pris à partie» devant le dépôt de la RATP. A 50 mètres de là, Philippe Broussard «constate un mouvement de foule, comme si le "fugitif" était rattrapé par ses agresseurs. Plusieurs personnes crient : "Il a un flingue, il a un flingue." Et puis soudain, un coup de feu claque». 

A cet endroit, d'après l'enquête, «le fonctionnaire annonce à plusieurs reprises sa qualité de policier et vide sa bombe lacrymogène, ce qui ne dissuade pas ses assaillants». Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, poursuit : «L'un des agresseurs l'a frappé à la tempe, un autre lui a porté un coup de pied dans le bas ventre, et il est tombé à terre.» Il se relève. « C'est à ce moment-là qu'il sort son arme de service, un Sig Sauer 9 mm et tire un seul coup de feu», dit le parquet de Paris. La balle perfore Mounir Bouchaer, 26 ans, blessé au poumon, et traverse mortellement le coeur de Julien Quemener, 25 ans, crâne rasé de la tribune Boulogne. De l'extérieur de «ce groupe mouvant évalué à 150, dont une vingtaine d'agresseurs caractérisés», les gens ne comprennent pas qu'il s'agit d'un policier, pas même ses collègues. Un flic posté non loin de là entend dire : «C'est un grand Black qui nous tire dessus.» Dans ce «climat d'extrême confusion», les 700 membres des forces de l'ordre massés autour du stade ne prennent pas la mesure de la situation : «Il y a eu un moment de flottement», admet l'un d'eux Pour un autre, «tout le monde pense qu'il s'agit d'une bagarre avec un Black de banlieue»."

(Liberation)